PEACE OFF- The Great Jungle Swindle

Publié le par K.K.

INTERMINABLE INTERVIEW

PEACE OFF :

The Great Jungle Swindle

C’est dans notre lancée que nous nous sommes rendus (toujours en retard) pour notre Rdv à Switch. A peine arrivés on décide de s’installer en terrasse du 29 pour continuer notre série d’interviews, vu qu’il fait beau autant se faire plaiz. Tout le monde commande, test de micro...

Glavio : Et hop, c’est reparti, petite interview en terrasse pour le KrashWar avec ce cher Frankie de Peace Off, l’homme de Rotator. Alors dis-moi, joli nom pour un label, Peace Off ! Qu’est-ce que ça veut dire et pourquoi ce nom-là ?

Franck : Mais pourquoi pas ? (Rires) Peace Off, ça veut dire littéralement fin de la paix là, mais en fait, ça veut dire fin de l’ordre tout simplement. Ça sonnait bien, quoi, et puis c’était un peu une référence avec Piss Off et Peace, Off ! Ben ouais, jeu de mots...

Glavio : Les couleurs : rouges, noires et blanches, est-ce que c’est voulu ou c’est un hasard ?

Franck : Ben t’as qu’à juste suivre l’histoire, c’est toujours voulu ! (Rires) Non ! C’est des couleurs qui fonctionnent bien graphiquement, simplement.

Glavio : Quel est l’objectif de votre label ?

Franck : Putain t’as des questions, toi ! L’objectif du label : la découverte, l’émotion..., le développement des arts... alternatifs, j’vais donner l’truc de l’asso. (Plié de rire) Et j’sais pas moi... Ben, essayer de diffuser des sons qui sont pas forcément diffusés beaucoup, quoi. Et puis sortir un maximum de disques, ça c’est l’objectif, sortir un maximum de disques avec des nouveaux acteurs.

Glavio : Disques vinyles ou... ?

Franck : Ouais, surtout vinyle. Le CD, on a essayé d’en faire, mais c’étaient des catastrophes économiques, on a perdu plein d’argent là-dessus, donc on reste sur le vinyle. On n’en gagne pas plus, mais on en perd moins !

Glavio : D’accord. Et est-ce que tu peux nous refaire un petit historique du label. Quand est-ce que ça a commencé, avec qui, et comment ça a évolué ?

Franck : Alors l’historique... J’crois que ça a commencé en 99 mais j’en suis pas sûr, parce qu’on a loupé l’anniversaire donc j’peux pas m’rappeler. (Rires) 99, j’crois, donc c’était en Mai, ça a commencé avec Sam : Slaaam, Gilles qui faisait partie de Rotator et une ancienne copine à moi, Clem.  Clem c’était plus un prête-nom histoire d’avoir une subvention de la ville. (Rires gras...qui durent !) Non mais c’est pour t’expliquer, simplement à toi. Après tu fais le tri, quoi.

Glavio : Tu vas voir le tri !

Franck : Bon ben rien du tout, t’effaces tout ça ! On revient en arrière, on recommence ! (Nouveaux rires gras)

NoWay : Bon, alors pourquoi Peace Off ?

Franck : Donc on a commencé avec Sam, en fait on était supra-fans de toute l’équipe DHR, on voulait faire des disques... et en fait on a monté un label avant de commencer à faire de la musique. C’était marrant quand même. C’était une pure arnaque ce label, au départ ! Pour avoir des sous de la ville, pour avoir un minimum de subventions, parce qu’on n’avait pas une tune. On est allés voir Mister Routeau et on lui a dit qu’on faisait de la musique alors qu’on n’en faisait même pas ! On a enregistré des disques qu’on avait chez nous, et on leur a filé une K7 de trucs qui étaient même pas de nous, pour avoir des sous ! (Rires) Et donc on est arrivés avec une K7, qu’était pas à nous et c’était vraiment une grosse escroquerie. On a eu des sous, alors que c’était pas notre musique ! On a appris à faire de la musique une fois qu’on a eu des sous. Et on a sorti nos disques 2 mois après, 1er disque 2 mois après ! Mais bon, qu’était rigolo quoi. Et c’étaient des bons disques... même si le son était pourri c’étaient des bons disques ! 

NoWay : Est-ce qu’il y eu des grandes étapes dans l’asso ? Quelles ont été les grandes dates de l’évolution ?

Franck : Oh putain, les grandes dates de l’évolution ! (Rires) C’est bien un historien, lui ! Y’a eu notre 1er disque, après le 2ème : c’est les grandes dates ! Le magasin ça fait pas partie de l’asso, ça n’a rien à voir, c’est une autre structure ! P.Off, les grandes dates, y’en a pas vraiment. On a évolué progressivement, on essayait de faire le maximum de disques dans l’année. Au début on était à 1, voire 2 maximum, et petit à petit ça s’est développé, il y a eu un meilleur turn around comme on appelle ça. Et on vendait un peu plus de disques, les sous rentraient plus vite, ça nous a permis de produire plus rapidement, les choses se sont faites par elles-mêmes, mais il n’y a pas vraiment de dates, moi j’ai aucune mémoire des dates, c’est un problème ça, pourtant j’suis historien, mais j’ai aucune mémoire des dates. (Rires)

NoWay : Les soirées que vous organisez, c’est l’asso P.Off, c’est le magasin ?

Franck  : ...

NoWay : OK, c’est very special ! C’est la mafia corse en fait! (Rires)

Franck : Les soirées, c’est un tout quoi, c’est un collectif on va dire, collectif d’activistes qui ont envie de faire des trucs parce qu’il y a des sons qui sont pas représentés.

 

A savoir qui fait quoi et comment ?... Tout le monde trouve sa place et voilà ! En fait, c’est pas que P.Off, c’est pas que Switch...C’était l’Anticartel qui maintenant est la Kamikaze Warfare étant donné qu’il y a eu des divergences au sein de cette association.

Glavio : In-In-Intéressant ! Ah ben pourquoi pas. C’est quoi une divergence ?

Franck : Oh je sais pas vraiment. C’est un manque de cohésion, j’dirais.

NoWay : Pour les gens qui ne connaissent pas trop l’asso, aussi bien des vieux rockers pourris qui lisent le KrashWar...

Franck : Lavez-vous les dents ouais !

NoWay : Lavez-vous les dents ! (Rires) Sur quel genre de zique est-ce que vous vous focalisez, au début et maintenant, est-ce que tu pourrais définir rapidement ? J’imagine que c’est basé surtout de l’électro. Quel est maintenant le panel des trucs que produit votre label ?

Franck : Euh non, j’suis pas d’accord ! C’est pas que l’électro, moi j’étais pas du tout électro au départ, j’supportais pas l’électronique. Et c’est pour ça que les rockers pourraient s’y retrouver. C’est qu’en fait, moi je kiffais que le métal, le rock, le punk, le psycho, tous ces trucs comme ça, tous les trucs qu’envoyaient, mais toujours dans la branche assez violente des musiques. J’ai jamais été trop trop un doux quoi...  Personnellement, après on était trois, donc chacun avait son caractère… mais bon on était tous rock… Et on a pris une grosse claque dans la gueule quand on a écouté les trucs de D.H.R. (Digital Hardcore Recordings) où ils arrivaient vraiment à faire le lien entre la scène rock et la musique électronique : en mettant des gros kick hardcore avec des riffs de gratte… Bon c’est pour simplifier l’histoire, mais il faut écouter pour se rendre compte du truc, c’était vraiment la liaison et nous ça nous a carrément bottés, et on est plus partis dans ces délires-là… sans essayer réellement de les plagier, mais on les a quand même pas mal plagiés dès le départ, il ne faut pas avoir honte de le dire… Mais faut bien commencer, hein ? Il y en a qui font toujours des reprises de Johnny et de Téléphone, et ils ont 50 ou 60 ans…

Après on a évolué, on a créé notre propre identité de label qui maintenant est reconnu internationalement…

NoWay : Comment définirais-tu de façon précise les styles de ton label en techno, électro ou jungle ?

Franck : Ben y’a un peu de tout puisqu’on a monté plusieurs branches dans notre label, des divisions, des sous-labels… On essaye de pas compliquer les choses, mais comme les gens aiment les étiquettes,  ils ont besoin d’être aiguillés. En voulant créer des étiquettes on les a complètement embrouillés. Moi, je trouve ça hyper simple mais… Bon, y’a Peace Off, ça c’est le label, c’est la base quoi. Et ensuite dans P.Off, vous avez des séries, des séries limitées, des compilations qui s’appellent les Kamikaze Club, vous avez les sous-labels : un sous-label qui va plus être orienté côté Dance floor, Hard Jungle, avec du Ragga ou pas, Drum&Bass un peu plus dure qui va être le Damage, vous avez les côtés complètement branques, avant-gardistes du son électronique , ça va être Mutant Sniper, mais toujours avec consonance Break dedans et, après, vous avez Bang A Rang qui va plus être du côté Hardcore, vous avez Ruff, un nouveau label qui va arriver qui va plus être Breakbeat, eh oui ! Encore, (Rires) et toujours. Après, on est plus orienté Breakbeat à speed, son un peu saturé. 

Senssbra : Toi qui en a monté beaucoup, est-ce que ça t’apparaît facile ou non de monter un label ?

Franck : Au départ tu pourrais penser que c’est supra-compliqué, mais étant donné qu’on fait un truc qui est simple à la base, je vois pas pourquoi on se compliquerait la vie. Tu vois un label, c’est une asso toute simple, tu la montes, après il faut mettre un peu de sous de ta poche au départ, t’es obligé, il faut te donner les moyens… Après t’es pas obligé de faire des vinyles, t’es pas obligé de dépenser des sous. Tu peux monter un label Net, il y a des gens qui font des labels qui sont simplement diffusés sur Internet : le Net Label on appelle ça. T’as des labels qui vont sortir que du CDR, du vinyle, y’en a qui vont faire des DVD, qui vont faire plein de trucs, après c’est l’évolution de ton label, c’est toi comme tu le vois. Non c’est pas compliqué, c’est simplement le temps que tu passes dessus à le faire. C’est ton implication dans la chose qui va faire ton label. Parce que moi je suis quelqu’un qui s’implique dans les choses, tout simplement. Après, chaque label est différent en fonction des personnes qui les dirigent quoi.

Glavio : Est-ce qu’il existe un réseau alternatif en France ou à l’étranger dans lequel le genre de musique que tu essayes de faire se diffuse, est-ce que c’est facile de rentrer en contact avec ?

Franck : Ouais et heureusement, sinon on serait déjà morts depuis longtemps. Au contraire, c’est ce qui nous fait survivre : les échanges, les choses comme ça entre les labels… Il y a un gros network hyper underground qui est là et qui ne se laissera pas bouffer par tout le côté distributions qui ne te font pas confiance… Parce qu’en gros le problème il est que les distributions étrangères ou quelconques (même françaises qui commencent à tourner leurs vestes) ne te font pas confiance. Parce que pour eux t’es qu’un petit label qui sort un disque de plus, et ils n’essayent pas de voir plus loin les choses…

 

Et nous on est passionnés, c’est notre vie, et on va pas se laisser bouffer par une histoire de distribution : s’il faut qu’on les amène chez les gens les disques et qu’on les vende au porte à porte, on le fera ! Et voilà on fera des teufs, et on amènera nos disques aux teufs comme on l’a toujours fait ! Au départ c’était dur parce qu’il n’y avait pas Internet, du moins ce n’était pas aussi développé… Maintenant il y a Internet, et Internet, tu ouvres la porte du monde devant toi, donc tu ne peux pas t’arrêter avec ça ! Les networks, il y en a aussi bien à Singapour, qu’en Chine, qu’en Allemagne, partout quoi… Il y a des gens qui sont comme moi, qui veulent faire la même chose que moi, pas la même chose, mais qui font la même chose que moi, avec leur personnalité… On s’entraide, il y a une forme d’entraide qui est là.

Senssbra : Est-ce qu’on peut dire qu’Internet, c’est une composante essentielle de ce que tu fais, d’une, et deux, est-ce que l’ouverture du magasin n’est pas aussi venue d’un besoin de ta part de distribuer toi-même tes disques puisque tu avais du mal à les distribuer ou aussi de faire distribuer d’autres gens dont les sensibilités sont proches de toi ?

Franck : Internet, ça a été essentiel. La problématique du MP3 et du piratage de MP3, le piratage ne va jouer que sur des grands qui ont déjà blindage de sous, et pour nous, petits producteurs, c’est essentiel pour la diffusion de ton son. Si t’as plus de MP3, justement ils vont encore nous enlever une liberté. Le MP3, c’est la 1ère liberté de la musique.

Ensuite le magasin n’a pas été ouvert pour vendre notre son particulièrement, ça a été pour diffuser un son qu’existait pas, ou très peu, dans le paysage local, dans le paysage rennais quoi. On a fait ça. Bon maintenant on va avoir un site on-line bientôt qui s’appellera Switch Rec.com. On va l’ouvrir à nos connaissances, tout notre magasin on va l’ouvrir aux autres, mais au départ c’était pour Rennes, parce que nous on vit à Rennes… Et puis on entend toujours le même style de musique ! Et c’est clair qu’on en a profité pour vendre notre production, pour essayer de développer le style de musique qu’on aime, mais on développe pas que ça. On essaye de développer tout le reste, on n’est pas renfermés, égocentriques…

NoWay : Au niveau de ce style de musique, toi qui as pas mal patrouillé, comment tu juges l’évolution aussi bien des productions que du public par rapport à la fin des années 90 ?

Franck : En fait, moi je parlerai de mon réseau, du milieu BreakCore, entre guillemets, tout ce milieu de Break… parce que c’est juste encore un mot. Notre réseau justement, il s’est carrément hypra-développé, et il est de plus en plus fort. On n’a qu’à voir nos soirées, il y a de plus en plus de monde. Il y a de plus en plus de producteurs, de labels, de gens qui font le style… pas que nous on a créé, parce qu’on est pas les pères fondateurs, loin de là, et on voudrait pas les être quoi. Parce que c’est quand même un sale gamin ! (Rires) Ça s’est supra-développé, et je trouve qu’en France c’est quand même l’endroit où c’est le moins développé encore, et y’a rien à dire, la France c’est toujours 2, 3, 4, 5 ans de retard, sur tout ! Mais bon, c’est pas plus mal, quelquefois ils prennent vraiment leur temps, et ils le font bien… Après, j’espère ! Mais le développement, il est international, dans notre truc, il est bien fait, et il est à mon avis juste au départ. Il y en a qui disent qu’il est déjà mort, mais je trouve qu’il est à son départ, parce que le style de musique qu’on fait est en constante mutation et on reste pas sur des bases établies. On évolue, tous, dans ce milieu-là, et on veut qu’il évolue. On veut pas qu’il stagne et qu’il se finisse, comme la Drum’N’Bass s’est fait. La Drum’N’Bass ça se mord la queue et ça tourne en rond.

 Nous, on va se muter sur un autre style et on va le bouffer, parce qu’on est quand même des recycleurs, des kleptomanes de base… et on vole, on recycle, on pourrit, on fait tout ce que tu veux, on ingurgite et on digère, et après… voilà quoi !

Glavio : On chie !

Franck : Non, je ne chie pas sur la musique… Je m’en sers, je vais pas leur chier dessus !

Senssbra : D’après ce que tu dis, tu es prêt à ce qu’on se serve de ton son de la même façon ?

Frank : Of course ! J’suis macoss, j’suis anti copyright, donc…  j’peux pas moi ! Mon son c’est que du vol donc je ne vois pas pourquoi j’empêcherais les gens de me voler…

Glavio : Pour aller dans le même sens, est-ce que tes morceaux sont à la SACEM, SPEDIDAM, tous ces organismes qui permettent aux auteurs, aux compositeurs comme aux gens qui jouent de récupérer des tunes, paraît-il ?

Franck : Non, on n’est pas SACEM… Il y a des artistes qui sont dans notre label qui sont SACEM, mais moi je ne le suis pas… Tout le monde me dit qu’il faudrait que je le sois parce que mes disques sont joués de plus en plus… Pour l’instant j’en trouve pas l’utilité. Peut être qu’un jour je le ferai (j’en sais rien). Moi je ne suis pas foncièrement pour la SACEM… J’aimerais bien qu’un autre organisme se monte, parce que la SACEM il y a des choses que je n’aime pas chez eux… Pas SACEM, pas encore…. Mais je ne suis plus aussi contre que je l’ai été, on va dire. Y’a des gens qui s’en servent, j’ai des potes qu’en vivent. Du moment qu’ils arrivent à s’en sortir avec ça, moi je trouve ça bien. Après, moi, j’m’en sers pas, donc ça me fait chier de la payer pour certaines choses que je trouve inutiles… mais d’un autre côté si mes potes peuvent récupérer des tunes je trouve ça bien !

NoWay : Au niveau de l’organisation de soirées, sortie de disques, innovation et élan : quels semblent être les endroits qui bougent dans le milieu du break et plus globalement de la musique électronique assez dure ?

Franck : Alors l’Allemagne c’était pas mal mais ça a carrément changé. Pour moi, le meilleur pays européen, c’est la Belgique. C’est le pays vraiment où il se passe tout. Il y a encore des Free Party et des Free Party Breakcore, j’en n’ai jamais vu, donc c’est bien ! Et par contre le truc qu’il y a demain, c’est le Brésil. Il y a des pures teufs qui sont en train de se créer là-bas. Tout de façon, c’est les pays en voie de développement qui sont en train de monter, c’est toute l’Amérique du Sud là, et en Amérique du Sud il y a des producteurs de fou. On en produit un bientôt, un vénézuélien, un mec de Caracas, c’est un tueur quoi. Il fait grave grave mal ! Il y a un vivier là-bas qui ne demande qu’à s’exprimer, et voilà. A mon avis le futur, c’est l’Amérique du Sud, et le Japon. Faut pas oublier le Japon, c’est de la bombe ! Les pays de l’Est ? C’est le néant ! Tout ce qui bouge c’est les européens, les français qui pourrissent là-bas. Il s’passe rien, les teufs c’est des poubelles.

 

NoWay : Visiblement Rennes, ça commence à sérieusement te pomper l’air ! Motivé de bouger, t’as des idées déjà ? Rester en France ou carrément bouger nettement plus loin pour faire exploser un peu le truc?

Franck :  Moi quand j’ai bougé j’suis venu ici… C’est vrai que maintenant c’est devenu un peu naze…  J’espère que ça va pas rester comme ça, j’espère qu’il y a des gens qui vont reprendre le flambeau et qui vont attaquer grave… Il y a un putain de potentiel dans cette ville, mais moi j’me suis épuisé ici pour rien… Pas épuisé, mais c’est un peu dommage… parce que j’ai pas mal de ressources pour faire des choses… et tu es obligés de galérer, galérer…. J’ai plein de gens qui tournent et je peux pas les faire parce que je n’ai pas de salle (on fait quand même une teuf le 18 Mars).

Moi je vais me casser, normalement je pars en septembre prochain, je pars en Belgique… à Bruxelles. Je monte un magasin là –bas, je monte une structure pour faire des soirées… Tout ça !

Glavio : Tu sais déjà qui tu fais passer à ta soirée ?

Franck : Ouais, y’auras TOE CUTTER, normalement qui est un australien, il y a Cardopusher, justement le vénézuélien (parce qu’on part en tournée ensemble), moi je vais jouer… Après le reste… ça va pas être une grosse grosse soirée, il y aura 2 têtes d’affiche… Si je fais une salle HardCore je vais peut-être mettre La Peste parce que il me doit une soirée avant de partir quand même…

Glavio : La question infernale, celle de Karkowski, est-ce que tu préfères le rouge ou le vert ?

Franck : …(Rires) Le rouge ou le vert ?  Le marron ! (Rires)…

NoWay : Pour finir, les projets au niveau du label ? Les sorties… Et comment est-ce que tu comptes faire évoluer ton label ?

Franck : D’ici à peine un mois on a un nouveau Damage par Enduser (Damage 12.08, c’est-à-dire le huitième de cette série). Ensuite Mutant Sniper 04 qui est 8 Frozen Module (un américain, comme Enduser). Ensuite une nouvelle compilation Kamikaze Club, un double album vinyle avec plein d’artistes de fou ! Après, un double de Cardopusher le vénézuélien… Aussi notre nouveau label Ruff qui est un label de break beat, avec un split entre Drop the Lime et moi (sous un autre nom). Il y a plein de sorties, j’ai 7 ou 8 albums qui sont prêts ! Ce qui manque juste c’est les sous, c’est tout ! Comme d’ab quoi ! Et… Pour moi l’évolution du label, c’est de produire beaucoup plus… Beaucoup plus de sorties, plus rapidement et… après les faire un peu plus limitées, moins de sorties… Histoire de rappeler ce que c’est le manque aux gens. Pas d’avoir de la surabondance de disques qu’ils attendent d’acheter alors qu’ils sont en bac ! Tu l’as pas ? Et ben tu l’as pas ! …J’aime bien ce côté-là, moi !

NoWay : Une petite phrase définitive pour nos lecteurs?

Franck : Ben… Continuez à krasher quoi !

 

 

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K
Bonjour à vous<br /> merci pour le lien<br /> a bientot
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