Speed Boat

Publié le par Groin/NoWay

Le Vénusien avait fini par lâcher l'affaire après trois demi-tours successifs sur le périph, les nantais ne le voyaient plus dans leur rétro. Ce qui les inquiétait plus à ce moment, c'était de suivre le camion des rennais, qui semblait bel et bien perdu. Estomacs retournés dans les virages, on n'était pas près d'acquérir la vitesse nécessaire à la mise sur orbite, se dégager de l'attraction parisienne pour sacrifier au rite du dernier PMU avant l'autoroute.

  Déjà la matinée s'était étirée jusqu'à ce que le soleil brille haut et clair ; à défaut d'after on s'était englués dans et autour du camion bundespost. Le Vénusien était là, drapeau breton autour du cou et cerveau en sautoir, d'autres avaient fait défection, ceux présents puisant sans fin bières et cigarettes pour alimenter les conversations. Moments infinis où les corps se relâchent, l'esprit sous pression pendant la dizaine d'heures précédente se détend et sourit de retrouver simplement ses compagnons de fortune.

  C'est qu'une soirée comme celle-ci vous comprime sans pitié, mais on n'en attendait pas moins. Compression spatiale, trois cents humains avec accessoires au fond d'une péniche, possibilité néanmoins de reprendre du souffle sur le ponton - compression temporelle, neuf petites heures pour tout voir, entendre, ressentir - compression sonore surtout, à peine débarqués à onze heures que nous étions pris dans un flux qui se maintiendrait jusqu'au matin : speedcore, speedcores plutôt, variations multiples sur la vitesse, sans interruption mais pas sans détours, chemins de traverse et étrangetés. Faits bruts : des sets essentiellement live (laptops) alternant percussif straight (Gabba Front Berlin, Lawrencium, AXM en mix) et psychédélique en surtension (Mouse + No Name, La Peste, Neurocore), 40° en bas et 5° en haut, deux salles deux ambiances, bières à deux euros (merci).

Et puis

Back to Old School

soiree SpeedBoat le 05 11 05

Paris

Retour de la fureur Hardcore dans la capitale en ce début Novembre, avec 2 soirées se succédant de près : la soirée SpeedBoat, Hardcore to Speedcore, du 05, et quelques jours après une double date au Nouveau Casino les 09 et 10 avec des projets tels que Somatic Responses (rarissimes en nos contrées), La Peste en live, Dither, Subskan et autres joyeusetés. Malgré son attrait évident, nos moyens et disponibilités nous interdisent cette orgie électronique de milieu de semaine (les frères Healy ne nous verront encore pas cette fois), et nous décidons donc, sur l’instigation de GROIN, de lancer une SpeedBoat mission pour ce premier samedi de Novembre, 10 places étant réservées pour éviter toute blague, la péniche où la fête se déroule ne pouvant contenir au maximum que 300 personnes (dixit le fly).

Apérotime donc, chez des amis, dès 17 heures en ce fameux samedi, pour réchauffer la machine, et j’en ai bien besoin car un peu emporté par les sirènes de la fête, c’est à 7 H. ce même jour que mon organisme décervelé s’est effondré au matin. Autant pour mes résolutions de bonne forme et de compétence prises pour cette soirée spéciale. La sortie du brouillard s’effectue donc sur rythme de cidre et vin blanc, et après une rapide équipée de courses, c’est vers les 18H30 que notre sympathique équipe démarre à l’assaut des routes, cap sur Paris, dans le camion jaune de Dick (rien à voir avec Oui-Oui), idéal pour ce genre de traversée. Nous ne sommes au final que 6, au lieu des 9 prévus, ce qui amènera une brutale révision des tarifs, mais l’enthousiasme est là, et le Hardcore n’attend pas.

Voyage tranquille et plaisant jusqu’à la capitale (dont les banlieues brûlent, nous dit-on), si ce n’est le passage au péage où nous réalisons que le Dickomobile surpasse les tailles prescrites et nous renvoie donc dans la catégorie supérieure, soit près de 40 Neurones pour le simple aller. Arnaque me direz-vous ? On ne peut qu’opiner du chef, mais quelques verres d’alcool dissipent cet avatar.

Arrivés dans la Big City, léger problème : GROIN pensait localiser l’endroit, à côté du Batofar à priori, mais le doute introduit par la mention ‘Ivry-sur-Seine [94]’ juste après l’adresse de la péniche se révèle fondé. On patrouille quelque peu, aucun de nous n’ayant évidemment pris le flyer (trop simple !), et c’est finalement Captain KURT, tristement absent du voyage (pour raison canine), qui nous transmet les coordonnées exactes par l’intermédiaire de sa copine Miss VNR, qui elle est dans notre équipage. Localisation rapide sur le plan de GROIN et hop ! Nous y voilà ! D’abord dans un chantier resté ouvert par erreur, et dont nous nous faisons refouler (OK, c’est bon les gars !), puis finalement sur le parking ad hoc sis sur les quais jouxtant la péniche Play Time (comme PlayTex, la lingerie…) où nous retrouvons quelques amigos (le fameux Nob et sa dulcinée, entre autres).

 

(pas mal de jolies filles

et de garçons souriants,

peu de speedcoreux

en tshirt slayer,

un crétin de skin
foutu dehors,

quelques têtes connues)

(le Vénusien en transe)




Il est relativement tôt (22H30 environ), et le préchauffage n’en est qu’à sa première phase. Nous devisons donc plaisamment à côté des voitures à coup de Vodka-Pampryl (goût pomme, recommandé !) puis de petits chonbous de l’inévitable flasque de cognac du Dr GROIN (Baron Courcel, pour vous servir…). Il n’est donc finalement pas loin de minuit quand nous prenons pied sur la péniche (8 Euros, peuchère !), fins prêts pour une décharge sonore de forte puissance.

(tangage permanent sous les pieds,

mouvement de balancier en résonance des kicks

- on est bien sur l'eau)

Visite rapide des lieux : un premier sous-sol Chill out aéré, pulsé par une musique somme toute assez supportable (impossible d’en dire plus) et le second niveau, en dessous, au ras de l’eau, qui constitue le cœur de la place, l’arène Hardcore (cris des esclaves dans le lointain…). Discussions donc, déambulations. Repoussé par la foule et le côté Hammam, je reste quelques temps à siroter en bivouaquant au premier, jusqu’à ce que le Tom, recroisé au passage, ne m’avertisse qu’une colonie s’est installée juste devant la scène. Redescendant dans la masse, traversée éprouvante, puis miracle du son, un havre se dessine, pile devant les enceintes où se trouve réunie toute notre fine équipe. Après un ou 2 tests et quelques binchs (2 € la canette de 33 cl., 1664 ou Heineken, fort correct pour une soirée parisienne), je trouve la position fatale que je ne lâcherai plus : une banquette légèrement surélevée, qui fait le tour le la pièce, et ici subtilement décalée de l’impact des baffles qui rugissent à pleine puissance, le tout assurant une assez bonne vue du plateau et des musiciens. Suprême bonheur, un vaste hublot ouvert, dans mon dos, apporte sa fraîcheur et laisse voir les clapotis de la Seine, reflétés dans la nuit, contrepoint impérial à la foule compacte des danseurs.

NoWay en décrochage de la réalité, heureux homme

et tempête de mauvaise foi)

 Arrivé au cours de son set, impression assez positive, pour ce qui doit être Ton Pire Cauchemar (??!), aka AXM, qui nous gratifie d’un mix Hardcore travaillé et ma foi entêtant. Le temps d’entrer dans le son et les 2 sœurs arrivent : Poka (No Name) et Stella (Mouse), héroïnes toulousaines qui berçaient nos oreilles sur le label Fishkopf voici quelques années. 2 heures de live en duo, ponctuées de petits problèmes techniques (semble-t-il…), mais la puissance est là, et les sons mesmérisent. Vagues de bruits cristallins, rumeurs industrielles et remontées rythmiques lancées en cavalcade. Les pieds pilonnent le sol, la salle entre comme en transe, et quelques adjuvants de nature synthétique viennent redonner le boost, assurer le custom. Après 1H30 globalement très efficiente, et quelques vieux morceaux reconnus au passage, No Name s’éclipse et laisse sa soeur seule pour boucler ce long set. Mouse, contre mon attente, maintient fort le niveau et conclut en final de perçante énergie et de nappes ravageuses. Moins brutale qu’avant, dosant des sons étranges, sa demi-heure en solo m’apparaît excellente. Euphorie, dance-floor bondé, pour une fois sur de la bonne musique, du style de celle qu’on n’avait plus entendue depuis près de 5 ans, Hardcore travaillé et fin loin des basiques poum-poum, stridence métallique sur violence contrôlée. Pas le temps de se remettre, un tour au bar, guérilla pour atteindre les gogues (2 pour 300 pellos, la lutte est rude, certains pisseront dans le fleuve depuis le pont), et c’est reparti avec le Gabba Front Berlin,  GFB pour les intimes, trio aux tronches improbables bien connu en Allemagne et entendu sur USN. Ça part un peu mollement dans le 1er quart d’heure, Gabber valable mais sans génie, puis la fièvre les prend, l’ambiance aussi peut-être, et les voilà haussant le ton derrière leurs machines pour du SpeedGabber dansant et sur-efficace, basses qui rebondissent sans fin, sonorités old school vaguement teintées d’acide, et la fine pointe d’extrême qui fait couler la sueur. La salle exulte, ça sautille en fureur, et leur heure de live se finit en vivas. Combo à suivre, très bon esprit, et la fièvre Hardcore toujours pas retombée.

(gros Radium qui nous fournit en bières

sans le vouloir)

Re-re-ravitaillement (l’ambiance est moite, liquide frais de rigueur…), et c’est électrifié par divers produits que j’attends le set live de l’ami Lawrencium. Déception tout d’abord, autant le dire, après la furia des 3 heures précédentes. Retombée dans un monde qui n’est pas qu’n montée, du Hardcore progressif valable mais sans arrache. Agréable mais pas plus, l’ambiance s’en ressent. On commence à regarder ses voisins (et voisines…), en attendant la suite, si elle veut bien venir… Et l’on n’a pas tort, car Lawrencium finit par 20 excellentes minutes, redécollant du sol et planant vers les cimes avec une musique qui gagne en espace et en intensité. Yeah ! Big smile donc à la fin de sa perf. Mini-break, binouzes toujours, cigarette au hublot, La Peste est attendu pour un live d’une heure et demi, de 5H30 à 7H, l’heure des braves. GROIN et ses amis sont montés sur la scène, je garde ma position, somme toute presque idéale, attendant surpuissance du boss d’Hangars Liquides. Ça part bien : bruits perturbants, rythmiques obsédantes… puis quand on attend l’apothéose, pfuit !... hachage de son, maniage de potars, et nous voilà lancés sur une autre onde de son. Pas de véritables montées, juste une sorte de switch d’illusionniste entre ses morceaux. Je hurle, ça ne peut pas durer, sentant l’élan tomber sans que mes nerfs l’acceptent.

(sur le set de La Peste : Dur de s’enclencher là-dedans après les sets brutaux de GFB et LAWRENCIUM, dommage de ne pas profiter des courants ascendants des sœurs Michelson… En même temps, à cette heure de la nuit, tous et toutes d’être surpris par la disparition de leur corps, et de sourire, mâchoires bloquées – pression maintenue à grands shoots d’éclats véloces plus que d’accélérations des mouvements, collision en sorties d’autoroutes incandescentes…- Stop là les métaphores vaporisées : la permanence des kicks sourds des grands tubes de tétanies (HL 3, 13,26, Reverse 10…) transporte efficacement, les démultiplications d’effets tracent des trajectoires inédites et sans cesse renouvelées –depuis les aires brumeuses et éthérées de la première demi-heure au martèlement inhumain de la fin… Dans l’(es) intervalle(s), le temps a disparu, le soleil se lève, quelques rémanences de leurres flottent encore…Eternelle musique du grand rotor psychédélique – rock & roll mis à mort.)

 Ça doit venir un jour, mais non ! Son live se poursuit de bribe valable en très bon bout, sans que la sauce ne prenne. Pas de vraie couche sur couche, pas de réelle montée, et l’impression tenace d’une charge inachevée. Je tente un coup du sort, m’insinue sur la scène et vient lui demander d’arrêter ses chichis, de lâcher la puissance, d’embraser de nouveau… Je m’extirpe avant d’être viré, sous les gestes menaçants de personnes responsables, et j’attends un réveil, un sursaut salvateur. Pouet Pouet ! Que nenni ! La sauce continue selon les règles immuables, sans jamais décoller du pas mal, sans jamais exploser. Encore quelques minutes et j’abandonne, blasé, baissant les bras devant ce gâchis avéré. Sortie de la salle, remontée au premier niveau, à moitié vide.

(regards accrochés par les strobes,

fixés par les trois écrans vidéo,

fermer les yeux et faire le vide autour de soi)

 On dépressurise, un peu navré quand même, et cap sur le bar du bout, plutôt déserté, où No Name a commencé un live en solo, dans ce qui semble être l’indifférence générale. Rien de très rapide, ni de très HardCore, techno minimale, presque vaguement House par moments (Non ?) avec des étranges, glissant, mutant, comme elle sait les distiller. Je m’installe, l’avertissant en une phrase que c’est elle qui doit faire le bon son, ici et maintenant, la salle du bas étant partie en couille. Elle sourit brièvement et continue son set, progressif, voyageur, presque rêveur. Quelques personnes affluent, commencent à tendre l’oreille. Le son se durcit, s’affûte, les rythmes s’entrecroisent, montent en vitesse, et le Harsh renaît bientôt, en vagues noisy et en échos perdus, en stridences métalliques et en basses percussives. Après trois quarts d’heure, son set est au sommet, et les fêtards du haut recommencent à danser. Ils savent qu’ils sont au bon endroit, et ils ont raison. La plaise dure encore 20 minutes, et paf, sans avertissement, coupure du son ! Poka ne bronche pas, elle a l’air au courant, malgré les sifflements qui demandent une suite. Pas moyen, et c’est bien dommage ! Juste le temps d’entendre quelques minutes de Neurocore (pas d’avis), d’attrapper une bière, et SpeedBoat se finit. Il est 8 H. du mat et la journée commence. La bande met pied à terre, le cerveau en surcharge et les ouïes embrumées. Le temps a l’air clément, l’air est frais. Tout le monde paraît joyeux. On attend des nouvelles d’une possible After. La vodka n’est pas morte, Nob nous paye sa tournée, tandis que d’autres bières surgissent du camion jaune. Discussion, rigolage. Mr GROIN est en mission et nous revient piteux : pas d’After pour nous, c’est VIP only, et tristesse abyssale, ils ne savent pas qu’on en est. Une seule issue : tout le monde à la maize ! Qu’à Dieu ne plaise, le temps est beau, et nous restons quelques heures à divaguer sur les quais, vaguement décalés dans le matin parisien, un peu moisis mais plein d’élan, et ce n’est qu’en début d’après-midi que nous relançons la Dickomobile, the yellow truck, et back to Rennes !

Soucieux de limiter les frais, nous tentons le pari du retour sans autoroute. Echec total : il nous faut presque deux heures pour arriver à Chartres. Tout le monde est épuisé et Rennes encore trop loin. Arrêt rigolage dans un bistro local (Coucou c’est nous !), et c’est rechargés à bloc que nous arrivons au péage. On paye le prix fort mais on n’a pas le choix, sous peine de mort lente et d’inanition le long d’une nationale. Arrivée 3 H plus tard. La nuit tombe, les oreilles sifflent, Sonja est muette depuis une bonne heure. On n’a pas vu Paris brûler mais on a vu du set d’arrache, du vieux HardCore comme on les aime. Une seule question, vu le prix du voyage : à quand les mêmes à la maison ?

 

 

(Affinons les réglages.

 

Discographie sélective :

Stella Michelson : - projet MOUSE : Nombreux bons disques, dont le mythique Anticore 01, au pressage improbable (difficilement jouable), le très bon Fraktal (il n’y en a qu’un, je crois), et d’autres sur les labels Homicide, Reverse ou Karnage Records. Très bon 12’’ 4 titres, éclectique et bien senti sur Underground Perversion (le 02), sorti récemment et intitulé sobrement Lick My Pussy EP.

                  - projet Auto-Psy : L’excellent Fischkopf 18 (Arachnide EP), l’assez bon Fischkopf 22 (Necrophage EP) + 1 track sur la fabuleuse compile CD Otaku, aussi chez Fischkopf.

 

Poka Michelson : - projet NO NAME : L’excellent Strike EP (Fischkopf 16) au pressage un peu faible, l’incomparable Loup des Trois Lunes (Fischkopf 19), disque culte et à raison, et plus récemment le Reverse 08 (Point G), plutôt pas mal.

-projet Erase Head : L’excellent Anticore 2, au pressage meilleur que le premier. Un des sommets du Speedcore et un des meilleurs disques des labels toulousains de la grande époque (just remember…).

 

Gabba Front Berlin (GFB) : - Terror On Earth (Maximum Speakertrash 01) : CD 7 titres old school de 1997. Nos freunde d’Outre Rhin adorent…

- One in Seven (Braindistorsion 03) : Un bon 12’’ 7 titres allant du Speedcore au bon Gabber bien violent en passant nécessairement par la case Hardcore. Yes !

- Bone Shattering Sounds On Da Battlefield (Special Forces 12) : Split tout juste sorti avec le projet BoneHead, que je goûte particulièrement. GFB sont l’auteur d’un titre sur ce 12’’ prometteur qui devrait être en bac depuis peu. Plutôt décevant à l’écoute, en fait...  

 

Lawrencium : Pour l’instant, pas de disque entier à son actif (sauf erreur), mais un track sur le CD Terrortraxx 2 sur Mascha Records. Qu’on se le dise !

 

La Peste : Nombreuses productions de Laurent ‘La Peste’ Mialon depuis sa première sortie en 1998, principalement sur son propre label, Hangars Liquides, dont il a réalisé le 003, le 005 Astrophysique des entonnoirs avec un morceau à 320 BPM très rapide pour l’époque (il voulait jouer plus vite que l’horrible ATTILA, réputé pour la cadence très élevée de ses sets), le 013 Sexe / Mort avec deux longs titres bien intéressants, le 021 (toujours 2 titres, toujours assez valable) et le 026 avec 3 titres dont 1 au moins est excellent (si mes souvenirs sont bons). A signaler aussi un 7’’ sur le sous label Hordes Liquides (le 02), le Labitox 01 en collaboration avec Helius Zhamiq (pour moi sans doute son moins bon disque), ainsi que les Reverse 009 et 010 (le fameux label de Jean Bud), chacun avec un morceau par face, plutôt correct si j’en crois ma mémoire (grossière erreur !). Enfin, sorti en 2004, le Hangars Liquides 023, intitulé WTC.XTC et réalisé en collaboration avec Aurelia Djehan Derungs consiste en un projet, assez expérimental me semble-t-il combinant musique et visuel sur près de 70 minutes et consistant en un CD plus un DVD. Yeah !….

Pour les néophytes, on peut dire que La Peste pratique un genre de Speedcore expérimental en général très rapide et assez atmosphérique avec diverses couches de nappes et de sons. Tout n’est pas bon (à mon humble avis), mais c’est un des projets sans doute les plus novateurs actuellement dans le Hardcore français et surtout parisien, passablement sclérosé et momifié depuis largement 5 ans (cf les productions récentes de Beast ou d’Epileptik Records).

En outre son label Hangars Liquides créé en 1998 est d’excellent niveau et propose, outre ses propres productions des tracks de projets comme EPC, Senical, Attila et peut-être bientôt les toulousaines (des rumeurs traînent). Respect donc pour cela à notre ami La Peste.

 

Neurocore : Projet rennais très récent, il n’est pour le moment à créditer que du Hangars Liquides 018, qui est un excellent disque, assez ambiant, avec une tonalité presque monacale et religieuse pour les meilleurs morceaux. Recommandé et sans doute encore disponible.  

 

By NoWay  & Groin

 

 

Publié dans Musik

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